En ville, la majorité du territoire est occupé par des surfaces imperméables comme les toitures. Elles génèrent des problèmes dans la gestion des eaux pluviales et laissent peu de place à la nature. Les toitures plates représentent un potentiel d’espaces à végétaliser qui permettraient de créer de nouveaux habitats pour la faune et la flore, de participer à la rétention des eaux de pluie, de rafraichir la ville, d’embellir le cadre de vie, etc. Une combinaison de nombreux avantages au service de la nature et des citoyens. Pourquoi pas chez vous ?

Avant de démarrer

– Choisir un type de toitures vertes –

Selon la capacité de charge de la toiture, il existe deux types principaux de toitures vertes : les extensives et les intensives. Les toitures vertes extensives sont composées d’une ne couche de substrat et de végétaux à faible enracinement. Elles ne sont pas accessibles. Les toitures vertes intensives nécessitent une couche plus épaisse avec des végétaux plus importants. En conséquence, le toit doit être adapté, voir renforcé. Parmi les toitures vertes intensives, il en existe des plus élaborées qui peuvent devenir de véritables jardins en hauteur.

– Un emplacement de choix –

La future toiture végétalisée doit être considérée selon sa position et son orientation, mais aussi par rapport aux caractéristiques techniques du bâtiment. En réalisant un diagnostic au préalable, vous prenez connaissance de la capacité de charge au m2 de la toiture plate et donc des possibilités d’aménagement. Il est conseillé de faire appel à une société spécialisée.

– Un nettoyage de printemps –

Au retour du printemps, il est nécessaire de procéder à un petit nettoyage. Il s’agit principalement de retirer les jeunes graminées devenant parfois trop envahissantes et les éventuelles plantules d’arbres qui se sont installées. Les plantules d’érables, de saules et de bouleau colonisent volontiers le substrat de votre toiture végétalisée. C’est également l’occasion de réaliser un apport annuel d’engrais organique.

Mise en place et entretien

  1. Étudiez la capacité de charge de la toiture et choisir un type de toiture végétalisée en fonction
  2. Isolez sa toiture si ce n’est pas déjà le cas
  3. Faire installer les différentes couches respectives : étanchéité, drainage, filtration et substrat
  4. Procédez à la plantation des végétaux sélectionnés soigneusement selon le type de toiture
  5. Au printemps, veillez à retirer les éventuelles graminées devenues envahissantes et les plantules d’arbres (saule, érable, bouleau, etc).

Choisir ses plantes

Le type de toit et l’épaisseur de son substrat conditionnent le choix des espèces. Celles-ci sont avant tout sélectionnées d’après leur système racinaire. Certaines plantes sont particulièrement bien adaptées aux toitures extensives grâce à leur faible enracinement, c’est le cas des mousses et séduis. Les toitures intensives élaborées peuvent accueillir arbres et arbustes. Quelques idées :

Trucs & astuces

Renseignez-vous auprès de votre commune pour savoir si vous pouvez bénéficier d’une prime ou d’un soutien nancier. Le coût d’une toiture végétalisée dépend de plusieurs facteurs, principalement le type de toit. En moyenne, une toiture intensive élaborée représente 60 à 120 €/m2 et un toiture végétalisée extensive 30 à 60 €/m2.

Procédez à un diagnostic permettant de connaitre les capacités de charge au m2 de votre toiture. Faites appel à une société spécialisée pour calculer la portance. De façon générale, les constructions datant d’avant les années 1980 peuvent supporter de 250 à 300 kg/ m2 et les normes de construction actuelles peuvent supporter jusqu’à 500 kg/m2. Pour vous donner une idée, une surface végétalisée de 1,20 m2 sur 30 cm d’épaisseur représente environ une masse de 120 à 150 kg.

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