Envie d’égayer vos façades d’un peu de nature ? Placez-y des plantes grimpantes ! Une façade ornée d’une plante grimpante enrichit la biodiversité et contribue au maillage vert en offrant nids, refuges, fruits et graines pour les insectes butineurs et les oiseaux. L’été, les plantes grimpantes rafraîchissent l’atmosphère autour des façades car elles humidifient l’air et le dépolluent grâce à leurs feuilles qui fixent les poussières et certains polluants ! Planter une grimpante permet de protéger votre façade et contribue à l’isolation acoustique et énergétique de votre bâtiment.

Avant de démarrer

– Une autorisation indispensable –

Locataire ? Demandez une autorisation à votre propriétaire.

Que vous soyez locataire ou propriétaire, renseignez-vous auprès de votre commune ; certaines d’entre elles soutiennent l’installation de plantes grimpantes en rue.

Propriétaire ? Demandez une autorisation auprès de votre commune.

– Un support adapté –

Certaines plantes grimpantes s’accrochent directement au mur grâce à de petits crampons ou des ventouses, comme le lierre ou la vigne. Contrairement aux idées reçues, elles n’abîment le mur que si les joints ou l’enduit mural est déjà en mauvais état. Dans ce cas, préférez les plantes grimpantes à vrilles ou tiges volubiles qui s’enrouleront sur un support (plantes à palisser). Celles-ci se développeront sur un treillis ou autour d’un câble que vous aurez préalablement installé.

– De la couleur, des odeurs… et même des fruits –

Privilégiez des plantes indigènes qui offrent de bonnes ressources à nos insectes et oiseaux ; pensez ainsi aux trois lianes locales : le lierre grimpant, la clématite des haies et le chèvrefeuille des bois. Si vous optez pour des non-indigènes, choisissez l’hortensia grimpant, la passiflore bleue, la glycine de Chine ou le jasmin de Virginie, qui fourniront nectar et pollen aux insectes pollinisateurs ainsi que refuges et ressources aux oiseaux. Halte aux espèces invasives qui peuvent perturber la biodiversité locale ! Proscrivez donc les vignes vierges de Chine et de Virginie, la clématite orientale, ou la renouée grimpante.

Glycine

Mise en place et entretien

  1. Creusez une fosse deux fois plus large et plus profonde que la motte de la plante au pied d’un mur ou d’une clôture, maximum 30X60 cm
  2. Enrichissez le sol en ajoutant un fond de compost
  3. Faites tremper et égoutter la motte de racines de la plante
  4. Déposez la plante légèrement inclinée vers le support et rebouchez le trou
  5. Arrosez directement et abondamment
  6. Mettez la plante en contact avec son support
  7. Paillez le pied de la plante avec des copeaux de bois ou des écorces
  8. Aidez la plante à grimper sur son support au fils des semaines

Choisir ses plantes

Chaque espèce à des besoins spécifiques et seul un emplacement adapté sera capable d’y répondre. Pour obtenir un bon résultat, sélectionnez soigneusement vos plantes selon leurs exigences et vos attentes. Tenez bien compte de la stratégie d’escalade de la plante afin qu’elle puisse s’épanouir sur un support adéquat. Il existe de nombreuses possibilités, toutefois privilégiez les espèces indigènes et mellifères pour favoriser la petite faune sauvage. Quelques idées :

Trucs & astuces

Clématite des haies
Lierre et chèvrefeuille

Les plantes apprécieront un nettoyage annuel : taillez les rameaux en automne. Seule la glycine nécessite plusieurs interventions par an.

En couvrant le sol au pied de la plante grimpante avec un paillis (copeaux de bois, feuilles,…) vous maintiendrez une certaine humidité et une température adéquate du sol. Cette couche agit comme fertilisant naturel, et évite l’apparition de plantes indésirables. En fonction de l’épaisseur de votre paillage, une à deux couches par an suffisent.

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